« perspectives musicales » by emanuele ravagnani

Emanuele Ravagnani’s universe is an ensemble of painting, installation, photography and music, experienced as non dissociable elements.

« To define my dimension I use a mix of techniques, spanning from painting through materials assembly and collage, small objects salvage through black and white photography, on which I intervene pictorially. My chosen field veers toward graphic design, with lines defining utopian architectureshidden by veils of colour, creating artworks on canvas and paper in small, medium and large size. »

The gesture in his sign, primeval and knowing at the same time, creates a connection between the unformed and visually recognizable forms. Matter comes from a stratification and accumulation of paper, while the temporal process becomes essential. The design tension in shapes sometimes recognizable and sometimes not, carved in the strong density of colour meant as matter, extends in a chaotic and cryptic connection with language and numerology, engaging our eyes in a search for mysterious relationships between signs, figures and space. Nomenclature and graphs in the context of scientific research meet pictorial informality as a key.


Son univers artistique est un ensemble de peintures, installations, photos et musique, vécues comme des éléments indissociables.

« Pour définir ma dimension, j’utilise un mélange de techniques allant de la peinture à l’assemblage de matériaux et collages, en passant par la récupération de petits objets, la photographie en noir et blanc sur laquelle j’interviens picturalement. Mon territoire de prédilection va au graphisme, avec des lignes qui définissent des architectures utopiques cachées par des glaçures de couleur, créant des œuvres sur toile et sur papier de grands, moyens et petits formats. »

La gestualité du signe, à la fois primordial et sage, elle crée un lien entre l’informe et des formes visuellement reconnaissables. La matérialité découle d’une stratification et d’une accumulation de papier, où le processus temporel devient un élément essentiel. La tension créative de ses formes, parfois reconnaissable, parfois pas, semble taillée dans une haute densité de couleur qu’est la matière, celle ci s’enfuit en une connexion chaotique et énigmatique dans un langage numérologique, incitant l’œil à rechercher des relations mystérieuses entre les signes, les chiffres et l’espace. La nomenclature et les graphiques dans un contexte d’étude scientifique rencontrent l’informalité picturale en tant que clé de la lecture.